La Sainte Cene

L'AMOUR DE LA VÉRITÉ

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LA SAINTE CÈNE

Auteur: Mike Oppenheimer

Version originale anglaise: Version originale anglaise: http://www.letusreason.org/Biblexp236.htm

1 Corinthiens 11 :24-26 «  et, après avoir rendu grâces, le rompit, et (Jésus) dit: Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous; faites ceci en mémoire de moi. 25 De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez. 26 Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne. »

Une partie de ce dernier souper (service de la Pâque - pesach) est devenue notre ordonnance de communion. La cérémonie renvoie à Christ sur la croix et l’attente bienheureuse de Son retour.

Est-ce que l’eucharistie (le pain et la coupe) pardonne nos péchés, tel que le croient les catholiques? Si c’était la signification de Jean 6, alors Jésus aurait pu simplement partager le pain et le vin et n’aurait pas été obligé d’aller à la croix. La Sainte Cène est basée sur quelque chose que Jésus a accompli par la suite.

Certains charismatiques attribuent une puissance de guérison à la communion. Ce concept, à la base, est le même que celui des catholiques sauf qu’au lieu d’être en lien avec le péché, il s’agit de la guérison du corps.

Dans 1 Corinthiens 15 :3, Paul écrit : « Je vous ai enseigné avant tout, comme je l'avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures; », et non pour notre guérison. La Parole de Dieu n’enseigne pas que Son sang a payé pour notre guérison. Matthieu 26 :27-28 « Il prit ensuite une coupe; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant: Buvez-en tous; 28 car ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. » (Éphésiens 1 :7; Colossiens 1 :4). Jésus déclare que la coupe concerne Son sang qui sera versé pour nos péchés.

La cérémonie de La Pâque concerne l’agneau immolé, son sang appliqué sur les portes, manger la viande; et aussi le pain qui était fait, porté sur leur dos et cuit au soleil lors de la sortie d’Égypte. Jésus est l’Agneau et le Pain.

La coupe de communion ne nous lave pas de nos péchés ni nous guérit; elle est symbolique en ce sens qu’elle représente l’événement réel que Jésus a accompli. Il est écrit que « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. » (1 Jean 1 :7)

Si nous croyons que la communion guérit, alors ceux qui participent à la Sainte Cène ne mourraient jamais. Nous mourons parce que nous ne sommes pas physiquement guéris de la conséquence du péché.

Si nous ajoutons quelque chose à l’Évangile, nous le tordons. Galates 1 :8-9 « Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu'il soit anathème! Nous l'avons dit précédemment, et je le répète à cette heure: si quelqu'un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème! »

Jésus sauve; Il sauve par le message de l’Évangile et l’Évangile concerne le pardon de nos péchés.

La cérémonie du pain et du vin est appelée ‘communion’. 1 Corinthiens 10 :16 « La coupe de bénédiction que nous bénissons, n'est-elle pas la communion au sang de Christ? Le pain que nous rompons, n'est-il pas la communion au corps de Christ? »

En grec, le mot ‘communion’ est ‘koinonia’, et signifie fraternité. Nous reconnaissons ce que le Seigneur a fait pour nous et nous sommes unis dans Son corps.

La table du Seigneur se trouvait dans le Tabernacle (Ancien Testament). Exode 25:30 “Tu mettras sur la table les pains de proposition continuellement devant ma face.” (Voir aussi Lévitique 24 :5-9; Hébreux 9 :2) En Hébreu, ‘lechem pani’, le pain de Sa face (de Sa présence)

Elle symbolisait aussi les repas et la communion avec Dieu. Douze pains, qui représentaient les douze tribus d’Israël, et la fraternité entre eux.

Luc 22:19« Ensuite il prit du pain; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant: Ceci est mon corps, qui est donné pour vous; faites ceci en mémoire de moi. »

On retrouve la mise en pratique de la communion dans Actes 2:42, 46; Actes 20:6-7 – Elle avait lieu une fois par semaine, le premier jour de la semaine. Elle ne doit pas être prise par des incroyants, qui ne reconnaissent pas ce que le Seigneur a accompli pour eux, car ils n’ont pas la foi qui sauve.

4 dangers sont mentionnés dans les Écritures si l’on prend le repas du Seigneur d’une manière indique

1 Corinthiens 11:29-31« car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même. 30  C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup d’infirmes et de malades, et qu’un grand nombre sont morts.  31 Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés. »

Nous devons nous examiner avant de partager la communion; nous devons marcher en ordre, i.e. à la lumière de la vérité. Vous pouvez devenir malade parce que vous ne le faites pas mais vous ne serez pas guéri en la partageant correctement.

Il existe des points de vue différents concernant cette cérémonie. Le catholicisme déclare que le pain et le vin sont littéralement changés au corps et au sang de Christ par le prêtre. Le catholique croit qu’il participe au corps de Christ qui est en train d’être sacrifié pour le pardon de ses péchés au moyen de la messe.

Les Luthériens croient que le pain et le vin concernent le corps et le sang de Christ mais ils ne croient pas que le pain et le vin se changent littéralement.

Le point de vue Réformé: Christ n’est pas littéralement présent dans les éléments mais il y a une présence spirituelle de Christ. Le réformé reçoit la grâce en participant à la communion.

La plupart des assemblées évangéliques croient que le pain et le vin sont pris en mémoire de Jésus. Christ n’est pas physiquement ni spirituellement présent. Le participant commémore la mort de Christ.

Chaque fois que nous partageons le pain et le vin, nous le faisons en pensant à ce que le Seigneur a accompli pour nous. Nous focalisons sur Son grand sacrifice.

Lorsque Jésus a dit ‘ceci est mon corps’, ‘ceci est mon sang’, il ne parlait pas de manière littérale mais symbolique. Il en est ainsi également lorsqu’Il a dit ‘Je suis la porte’…Par ailleurs, Il n’a pas attribué des propriétés de guérison au repas pascal que les Hébreux ont célébré pendant 1500 ans auparavant. Jésus a seulement donné le vrai sens :

Matthieu 26 :26-29 « Pendant qu'ils mangeaient, Jésus prit du pain; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le donna aux disciples, en disant: Prenez, mangez, ceci est mon corps. 27 Il prit ensuite une coupe; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant: Buvez-en tous; 28 car ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés.  29  Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu'au jour où j'en boirai du nouveau avec vous dans le royaume de mon Père. » (Lire aussi Marc 14 :22-25; Luc 22 :19-20; 1 Corinthiens 11 :23-26)

En attendant ce jour (Matthieu 8:11), nous devons être actifs dans une autre communion…

2 Corinthiens 13 :14 « Que la grâce du Seigneur Jésus Christ, l'amour de Dieu, et la communication du Saint Esprit, soient avec vous tous! » Amen.

 

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