L'AMOUR DE LA VÉRITÉ
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DISCERNER LA VOLONTÉ DE DIEU
Auteur: Jacob Prasch
Version originale anglaise: https://www.youtube.com/watch?v=cFXhE5SSna8
Le 8 avril 2016
Actes 16 :6-7 « Ayant été empêchés par le Saint-Esprit d’annoncer la Parole dans l’Asie, ils traversèrent la Phrygie et le pays de Galatie. Arrivés près de la Mysie, ils se disposaient à entrer en Bithynie, mais l’Esprit de Jésus ne le leur permit pas. »
Chaque nouveau sauvé se pose la question : comment puis-je discerner la volonté de Dieu, spécialement lors d’une décision importante ?
1.
Qu’importe la situation, le nombre de facteurs possibles, nous pouvons toujours en réduire le nombre à une simple question : Père, quelle est Ta volonté à ce moment-ci ? Nous devons, bien sûr, examiner tous les côtés, mais on doit revenir au point de demander ‘Père, quelle est Ta volonté ?’ Cette attitude en soi est réconfortante. Quand les choses sont compliquées, on revient à la simplicité.
2.
Dans Proverbes 16 :3 nous avons cette promesse : « Recommande à l’Éternel tes œuvres, et tes projets réussiront. »
Le premier prérequis que nous devons comprendre pour discerner la volonté du Seigneur est que le point central n’est pas de trouver ce qu’est Sa volonté, c’est d’être déterminé à faire Sa volonté. C’est relativement facile pour Dieu de nous montrer Sa volonté ; ce n’est peut-être pas aussi facile de nous amener à faire Sa volonté. Continuons.
De toutes les décisions très importantes à prendre telles que celle du mariage, d’une carrière, d’une opération, d’un déménagement, la plus importante que vous aurez prise dans votre vie, celle qui aura le plus de conséquence, est d’être devenu un chrétien, né de nouveau et suivre Christ. Vous avez déjà pris cette décision. C’est un point réconfortant. Il est bon de se le rappeler.
Alors, comment discernons-nous la volonté de Dieu ? Il faut premièrement utiliser un calibrateur, i.e. un élément de test servant de référence et qui mesure comment les autres instruments fonctionnent.
Il y a un nombre d’indicateurs lorsque nous désirons connaître la volonté et la direction de Dieu. Le premier est le calibrateur : Il s’agit de la doctrine exégétique des Écritures.
NdT :
Le Saint-Esprit ne nous conduit jamais contre l’enseignement objectif de la volonté de Dieu exprimée dans les Écritures.
Un homme m’a appelé il y a quelques mois. Il était gentil. Il avait hérité d’un montant d’argent et avait bâti un studio d’enregistrement. Il m’a dit : ‘Comment allez-vous ? Bien ? Gloire à Dieu,’ etc. J’aimerais faire du bénévolat pour votre ministère.’ J’ai dit : ‘C’est merveilleux !’ Il m’a ensuite dit : ‘mais il y a une chose : je suis maintenant divorcé et Dieu a amené une autre femme dans ma vie et nous vivons ensemble. Toutefois, nous planifions de nous marier mais elle n’est pas une chrétienne pour le moment.’ Je lui ai dit : ‘celui qui l’a amenée dans ta vie n’est pas le Seigneur. On ne vit pas en concubinage, et on ne marie pas un non-sauvé lorsque nous sommes sauvé. Si c’était le Seigneur qui l’avait conduit jusqu’à toi, ç’aurait été pour lui annoncer l’Évangile et non pour vivre avec elle en concubinage.’
Le Saint-Esprit ne nous conduira jamais à vivre contre la volonté morale de Dieu. Nous éprouvons (mesurons) toutes choses à la lumière de la Parole de Dieu. Lorsqu’un enseignement est clair concernant notre conduite, nos valeurs morales et croyances, nous pouvons procéder.
A moins qu’une personne soit ancrée dans les Écritures, elle n’est pas équipée pour prendre une décision majeure.
Dans le livre des Proverbes, il est écrit qu’il y a sécurité dans l’abondance des conseillers. Pas la sécurité dans un conseiller. Proverbes 15 :22 « Les projets échouent faute d’une assemblée qui délibère ; mais ils réussissent quand il y a de nombreux conseillers. »
Regardons ce qu’un conseiller N’EST PAS.
Il n’est pas un nouveau croyant ; il n’est pas sauvé depuis un ou deux ans. Il s’agit d’un croyant qui a été éprouvé par des tentations ; des difficultés de tous genres. Il a vécu des déserts ; il a persévéré dans les vallées de la vie ; il est demeuré dans la foi et comprend davantage les Écritures, au moins autant que nous-même.
Il n’est pas quelqu’un qui vous facturera $90.00 l’heure. La ‘psychologie chrétienne’ est un oxymore (NdT : un oxymore est une figure de style qui vise à rapprocher deux termes, un nom et un adjectif, que leurs sens devraient éloigner. Exemple : une obscure clarté.)
Un conseiller n’est pas quelqu’un qui a une ‘grande gueule’. Il sait se taire et être discret. Il ne racontera pas vos confidences sans votre consentement.
Un conseiller n’est pas quelqu’un qui court après donner des conseils. Ceux qui se promènent ici et là en disant aux autres comment vivre leur vie sont des gens qui ne savent pas comment gérer la leur.
Souvenez-vous que la première fois que David est allé à la vallée de Rephaïm, Dieu lui a dit : ‘vas-y’. 2 Samuel 5 :18-19 « Les Philistins apprirent qu’on avait oint David pour roi sur Israël, et ils montèrent tous à sa recherche. David, qui en fut informé, descendit à la forteresse. Les Philistins arrivèrent, et se répandirent dans la vallée des Rephaïm. David consulta l’Éternel, en disant : « Monterai-je contre les Philistins ? Les livreras-tu entre mes mains ? Et l’Éternel dit à David : Monte, car Je livrerai les Philistins entre tes mains. »
La deuxième fois que David s’est rendu à la vallée de Réphaïm, Dieu lui a dit : ‘N’y va pas’. 2 Samuel 5 :22-23 « Les Philistins montèrent de nouveau, et se répandirent dans la vallée des Rephaïm. David consulta l’Éternel. Et l’Éternel dit : Tu ne monteras pas ; tourne-les par derrière, et tu arriveras sur eux vis-à-vis des mûriers. Quand tu entendras un bruit de pas dans les cimes des mûriers, alors hâte-toi, car c’est l’Éternel qui marche devant toi pour battre l’armée des Philistins. » Parce que Dieu vous a conduit une fois dans une situation pour faire une chose, ne prenez pas pour acquis que c’est Sa volonté que vous fassiez la même chose encore dans une même situation. Ne prenez pas pour acquis que Dieu conduira quelqu’un d’autre de la même façon qu’Il l’a fait pour vous. Un vrai conseiller sait ces choses-là.
Dieu peut même parler à des parents non-croyants dans une certaine mesure mais le diable aussi. Il peut évidemment parler à des parents nés de nouveau. Dieu peut parler à un pasteur et son épouse. Mais lorsque vous êtes conseillé, votre sécurité n’est pas dans le conseiller mais dans une abondance de conseillers. Si vous devez prendre une décision majeure, et que vous demandez à des gens sages et expérimentés de prier, et qu’ils vous disent tous la même chose, c’est là un indicateur. Peut-être pas un indicateur définitif, mais tout de même un indicateur. Comme toute autre chose, il s’agit d’obtenir une variété d’opinions médicales, légales, scientifiques etc. de personnes expérimentées qui connaissent leur domaine.
Il y a la doctrine des Écritures mais il y a également ce que l’on peut appeler les principes des Écritures, dont le plus grand est l’amour. L’amour des frères et sœurs, l’amour pour les perdus. 1 Corinthiens 10 :23 « Tout est permis, mais tout n’est pas utile ; tout est permis, mais tout n’édifie pas. » Il m’est permis de manger des crevettes car la loi a été accomplie par Christ. Bien qu’il me soit permis d’en manger – ma famille est juive et j’apporte l’Évangile aux juifs – je n’en mange pas car ce ne serait pas édifiant pour eux. Bien qu’il soit permis d’aller prendre un verre dans un pub, je n’y vais pas car, à mon point de vue, cela n’est pas utile. L’alcool n’est pas un problème pour moi mais je ne veux pas être une occasion de chute pour quelqu’un. Donc, c’est permis mais inutile à l’édification. Le principe ici est l’amour. Chercher l’intérêt d’autrui. Prendre en considération les répercussions de nos choix sur les autres. Cela aussi est un indicateur.
Paul écrit que ‘notre foi est raisonnable’. Cela ne signifie pas que notre foi dans l’évangile de Jésus-Christ est intellectuelle. Mais elle peut être défendue de manière intellectuelle. Elle est raisonnable. Ésaïe 1 :18 « Venez et plaidons ! dit l’Éternel. Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige ; s’ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine. » Elle est défendue au moyen de l’apologie. Elle est rationnelle. Il s’agit d’une raison humaine sanctifiée. Lorsque notre raison est sanctifiée, elle est mise à part au service de Dieu et elle est soumise à la Parole de Dieu.
Notre foi n’est pas illogique. Nous avons la pensée de Christ, Dieu nous promet le pouvoir d’une raison saine. Nous devrions être capables de prendre des décisions raisonnables, éclairées par le Saint-Esprit. Une raison saine, sanctifiée.
La cupidité est la corruption de l’ambition. La convoitise charnelle est la corruption du désir. Il y a quelque chose de mal dans la convoitise ; il n’y a rien de mal avec le désir. Que voulez-vous faire ? Parce que nous désirons faire quelque chose ne signifie pas que c’est mal. A plusieurs reprises dans la Parole, on peut lire quelque chose que l’on traduit par ‘fait ce qui te semble bon’. Ce que vous voulez faire doit être scripturaire, sensé, cela ne devrait pas aller à l’encontre des principes des Écritures. Dieu nous donne des désirs, des désirs naturels qui ont été sanctifiés, et suite à notre conversion, Il nous donne aussi de nouveaux désirs. Avant d’être sauvé, on peut désirer avoir de l’argent pour avoir de l’argent. Après notre salut, on peut désirer avoir de l’argent afin d’être dans le ministère à temps plein et ne pas en retirer un salaire. Vous pouvez désirer financer un ministère que le Seigneur vous a mis à cœur. Vous pouvez désirer fonder une entreprise dans le but de financer un ministère. C’est de l’ambition. Ce n’est pas de la cupidité ! Vous pouvez être attiré par quelqu’un et désirer le marier. Vous avez un intérêt romantique envers la personne ainsi qu’une attirance physique envers lui. Cela n’est pas nécessairement de la convoitise, si vous vous mariez en Christ. C’est un désir.
Que voulez-vous faire ? Dieu œuvre à travers nos désirs. Ceux qui sont naturels et consacrés envers Lui, et aussi à travers les nouveaux qu’Il nous a donnés après notre salut. Il arrive bien souvent qu’Il prend les mêmes choses que nous aimions et nous donne un nouveau but pour elles après notre conversion. Il prend les mêmes intérêts, orientations que nous aimions et nous donne tout simplement un but nouveau. Cela doit être subordonné à la Parole de Dieu. Le désir n’est pas mal. La convoitise, oui.
L’ambition n’est pas mal. La cupidité, oui. La convoitise c’est de désirer ce qui appartient à quelqu’un d’autre. Ce n’est pas mal de désirer ce que Dieu a pour vous. Cela n’est pas de la convoitise.
Prochain indicateur : charismata (grec). Plusieurs vont ici et là et disent aux gens ‘le Seigneur m’a montré ceci vous concernant’. Cela n’est pas de la prophétie ; c’est de la clairvoyance (occulte).
« Mais l’Esprit de Jésus ne le leur permit pas. » Le Seigneur Dieu peut nous parler par un moyen charismatique : parole de connaissance, prophétie. C’est un indicateur. 1 Corinthiens 1 :7 « de sorte qu’il ne vous manque aucun don, (charismata) dans l’attente où vous êtes de la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ. » Les dons cesseront seulement au retour du Seigneur. Toutefois, tout doit être éprouvé par les Écritures.
Comment éprouvons-nous le conseil ? Par les Écritures. Comment vérifions-nous si notre raisonnement est bon ? : Est-il scripturaire ?
Comment évaluons-nous notre désir selon la perspective de Dieu ? Par les Écritures.
Les Écritures sont l’indicateur par lequel nous éprouvons tous les autres indicateurs.
« Mais l’Esprit de Jésus ne le leur permit pas. » Vous entendrez une voix vous dire ‘voici le chemin, marches-y’. La direction directe se manifeste de différentes façons à différentes personnes. La direction venant du Saint-Esprit. Notre foi n’est pas une religion mais une relation personnelle avec Dieu en Jésus-Christ. Quand nous prions, nous parlons à Dieu, nous lisons Sa Parole et Il nous parle. La prière est une communication dans les deux sens. Dans une relation, plus vous communiquez avec quelqu’un, mieux vous reconnaissez sa voix. Votre famille, vos amis, ceux avec qui vous parlez le plus fréquemment…vous reconnaissez leur voix en répondant au téléphone. Il en est de même avec Dieu. Plus vous priez, plus vous entendrez clairement. Plus vous lirez les Écritures, plus vous entendrez. C’est plutôt simple. En croissant dans le Seigneur, vous comprendrez mieux. Ceci peut varier, selon l’individu. Selon son tempérament, sa personnalité. Selon qu’il s’agit d’un homme ou d’une femme. Selon leur ministère, leur(s) don(s) ou leur appel ; selon depuis combien de temps il ou elle est sauvé(e). Il n’y a rien de spécifique.
Toutefois, il y a des lignes directrices. Certaines personnes parlent d’un « rhema » - ce n’est pas vraiment la signification du terme grec ‘rhema’. Bien que la doctrine exégétique soit ce qui prime, vous pouvez chercher la direction de Dieu pour quelque chose, et lire les Psaumes ou un autre passage des Écritures, et que le Saint-Esprit vivifie ce passage pour votre circonstance. Cela doit être mis à l’épreuve, selon la doctrine objective, mais c’est une façon que Dieu peut nous parler. Je peux avoir en tête de parler d’un sujet avant une réunion. Il m’est parfois arrivé que le Saint-Esprit ne me permette pas d’en parler et que j’ai dû changer de sujet. A la fin de la réunion, quelques personnes sont venues me voir pour me dire que c’était exactement ce dont ils avaient besoin d’entendre. Il ne s’agit pas de mépriser l’importance de l’étude des Écritures en préparation pour un sujet. Plus on connaît bien la Parole de Dieu, mieux c’est.
A cause de la chute de l’homme, l’homme est devenu insensible et la femme hypersensible. Si le mari vient au Seigneur avant l’épouse, il arrive souvent que cette dernière vient au Seigneur aussi. Mais si l’épouse vient au Seigneur la première, il y a plusieurs femmes chrétiennes qui ont eu des difficultés avec leur époux et ont vécu un mariage malheureux parce qu’il ne connaissait pas le Seigneur. La plupart du temps, c’est l’épouse qui vient au Seigneur en premier. Pourquoi ? Parce que les hommes sont insensibles. Lorsqu’un mari et son épouse prient pour recevoir une direction du Seigneur, c’est habituellement l’épouse qui entend Sa direction la première et de façon plus claire.
Le mari qui n’écoute pas le conseil de son épouse qui a une vie de prière est un insensé. J’ai dit une femme qui prie et non une femme querelleuse ou harcelante. Il est également insensé pour un mari d’écouter son épouse lorsqu’elle harcèle, ce n’est pas la direction de l’Esprit-Saint. Lorsqu’une femme harcèle, c’est parce qu’elle est insécure ou qu’elle veut sa volonté propre. Les hommes dépendent sur la sensibilité des femmes. Un mari ne peut être un pasteur s’il n’a pas une épouse qui prie pour lui. Il a besoin de son support. Mais, comme de raison, tout ce que Dieu a créé pour notre bien, le monde, la chair et le diable essaient de le corrompre pour le mal. Alors bien qu’il soit plus facile pour une épouse d’entendre la voix du Saint-Esprit, il est également plus facile pour elle d’être la cible d’une séduction spirituelle. Le serpent a séduit Eve. Par conséquent, la femme dépend sur la protection de l’homme. L’époux est la tête de l’épouse, tout comme Christ est la tête de l’Église, pas à cause de sa musculature mais à cause de la nature déchue de l’épouse. Il s’agit, bien sûr, d’une autorité protectrice.
Ma fille a étudié en droit. Elle est avocate. L’épouse peut occuper un poste élevé au travail mais elle doit réaliser qu’au sein du mariage, son mari est la tête, spirituellement. Dans une assemblée, le leadership est également masculin. Une femme ne peut pas être un pasteur.
Revenons à la direction du Saint-Esprit. Si tous les indicateurs ou la plupart d’entre eux sont en accord avec les Écritures et pointent dans la même direction, vous avez une très bonne indication de ce que Dieu dit. A moins que les Écritures soient déjà précises concernant un sujet.
Cependant, nous avons un mécanisme échec/sécure.
Mais nous devons comprendre un autre principe premièrement : « Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon Son dessein. » Nous pouvons prendre une décision qui peut nous mener dans des circonstances adverses. Parce que les circonstances nous paraissent adverses, cela ne veut pas nécessairement dire que nous avons pris la mauvaise décision. En rétrospective, nous comprenons les choses différemment.
Histoire vraie. Certains séminaristes aux États-Unis passaient un examen de grec. Ils étudiaient le temps aoriste en grec, etc. des heures durant. Ils ont décidé de prendre une pause, et aller jouer au basketball pendant une heure pour étirer leurs muscles. Pendant qu’ils jouaient, l’un d’entre eux a accidentellement renversé un de ses collègues, et sa rotule s’est déplacée. Ce collègue blessé ne pouvait pas faire son examen ; il a été dans un plâtre pendant des mois. Celui qui l’a renversé était très mal à l’aise. Avons-nous péché en jouant au basketball ? Nous aurions dû prier et chercher la volonté de Dieu avant de jouer. Mais ils ont trouvé quelque chose. Ils ont trouvé quelque chose de dangeureux : une thrombose, qui aurait pu provoquer sa mort. Naturellement, ils l’ont trouvée à cause de la radiographie qu’ils ont passée pour son genou. Après une opération pour la thrombose, il a commencé à aller mieux. Le temps a passé. Il est aujourd’hui dans le ministère. S’il n’avait pas été renversé par son collègue en jouant au basket, il serait mort. Toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu.
Comprenons maintenant le mécanisme échec/sécure. Si tout semble pointer dans la même direction, et que la plupart des choses ou toutes les choses sont en accord avec les Écritures, les conseils, les prophéties, ce que vous croyez que Dieu vous dit, ne laissez pas ces choses se faire colorer par vos désirs mais ne reniez pas vos désirs non plus. Il y a un équilibre. Vous pouvez prendre la décision avec une certitude : nous avons un mécanisme échec/sécure. Quelque chose qui s’assure que nous ne gâchons les choses pas par une mauvaise décision. Qu’est-ce que c’est ?
Encore une fois, nous avons cette promesse :
Proverbes 16 :3 « Recommande à l’Éternel tes œuvres, et tes projets réussiront. »
Apocalypse 3 :7-8 C’est une vérité non seulement pour l’Église de Philadelphie mais aussi une vérité générale :
« 7 Ecris à l'ange de l'Église de Philadelphie : Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David, celui qui ouvre, et personne ne fermera, celui qui ferme, et personne n’ouvrira : 8 Je connais tes oeuvres. Voici, parce que tu as peu de puissance, et que tu as gardé ma parole, et que tu n'as pas renié mon nom, j'ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer… »
Satan peut-il ouvrir une porte ? Oui. Mais il ne peut pas ouvrir une porte que le Seigneur a fermée. Satan peut-il fermer une porte ? Oui. Mais il ne peut pas fermer une porte que le Seigneur a ouverte. Le mécanisme échec/sécure est : la Providence de Dieu.
Lorsque le Seigneur intervient providentiellement, - c’est Lui qui établit et renverse les rois – rien ne peut s’y opposer. C’est LUI seul qui a la clé pour ouvrir ou fermer une porte. Il est l’Alpha et l’Omega.
Quand tout semble indiquer quelque chose : ‘Seigneur, je vais faire ceci, mais si ce n’est pas Ta volonté, montre-le-moi s’il te plaît. Ferme la porte. Fais arriver quelque chose.’
‘Seigneur, je ne ferai pas ceci. Cela ne semble pas ok. Je pensais que ce l’était. Mais si je suis dans l’erreur, ouvre la porte. Que personne ne puisse la fermer.
Soyez prudent concernant prendre une décision importante basée sur quoi que ce soit excepté l’Alpha et l’Omega.
Lorsque le Seigneur dit quelque chose, souvenez-vous qu’Il a plusieurs bouches mais seulement une voix. Tout pointe dans la même direction, tout semble harmonieux. Satan peut présenter de la contrefaçon.
Proverbes 16 :3 « Recommande à l’Éternel tes œuvres, et tes projets réussiront. »
La vraie question n’est pas de trouver Sa volonté, c’est l’œuvre du Saint-Esprit. Dieu va nous la montrer, à Sa manière, dans Son temps. La vraie question est notre volonté de faire la Sienne. Faites-Lui confiance. Si quelque chose tourne mal, et que vous savez que vous êtes dans la volonté de Dieu, vous comprendrez éventuellement. « Toutes choses concourent au bien… »
Toutefois, si vous sortez de la volonté de Dieu, et que les choses tournent mal, c’est Sa correction. Pas Sa condamnation. Il n’est pas intéressé à nous condamner. La condamnation est terminée pour les croyants car Jésus l’a été pour nous. Il est intéressé à nous ramener dans le bon chemin. C’est alors que les circonstances adverses deviennent la divine providence, si nous faisons une erreur.
Si nous comprenons ces lignes directrices des Écritures, nous sommes moins enclins à faire de grosses erreurs. Mais n’importe qui peut mal comprendre de temps à autre ; n’importe qui peut prendre une mauvaise décision ; même une personne consacrée peut commettre une erreur. Nous en voyons des exemples dans la Parole de Dieu.
Si vous êtes un jeune chrétien, je peux seulement vous dire ce que la Bible dit. Entendre la voix de Jésus, en apprenant à Lui parler, et entendre Sa voix lorsqu’Il vous parle, c’est entre vous et Lui. Je peux seulement vous dire comment fonctionne le téléphone. Je ne peux pas vous dire quand composer un numéro. C’est quelque chose que vous allez apprendre tout au long de votre croissance.